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Données et arguments en faveur du vélo dans une collectivité

Une pléthore de bienfaits pour une collectivité découle du développement de sa culture vélo. Ainsi, faire connaître les avantages qui sont associés au vélo encourage les citoyens à enfourcher leur monture. La présente fiche expose des données et arguments en faveur de cette mesure, en y détaillant les impacts positifs pour une communauté.

CONSTATS

Diffuser de l’information sur la pratique du vélo encourage les citoyens à choisir ce mode de déplacement pour leurs besoins en transport quotidiens.

La promotion de la pratique du vélo utilitaire implique de communiquer les nombreux avantages associés à la mobilité active.

L’essor de la pratique du vélo mène à d’importants bénéfices non seulement pour les individus, mais aussi pour leur communauté.

SOLUTION

Faites connaître aux citoyens les données et arguments en faveur de la pratique du vélo. Ces données valoriseront l’utilisation de ce mode de transport au sein de votre collectivité.

En plus des informations contenues dans la présente fiche, il est possible d’avoir recours à d’autres outils de Vélo Québec. Ainsi, n’hésitez pas à utiliser l’infographique sur les 12 raisons de choisir le vélo présentant les principales données en faveur du vélo, l’infographique Marcher et pédaler vers l’école, le guide À vélo en milieu urbain, ainsi que L’état du vélo au Québec, un portrait détaillé de la pratique du vélo, des infrastructures cyclables et des retombées du vélo réalisé tous les 5 ans par Vélo Québec. La fiche Chiffres et arguments en faveur du vélo en organisation peut également être pertinente.

AVANTAGES

Le vélo…

Un mode de transport populaire

  • On dénombre quelque 1,9 million de cyclistes au Québec.
  • Un nombre sans cesse croissant d’individus choisit le vélo comme mode de déplacement utilitaire. Chez les adultes, ce nombre a plus que doublé entre 2000 et 2015, passant de 500 000 à 1,2 million.
  • Partout au Québec, le vélo-boulot possède un immense potentiel. En effet, un travailleur sur trois parcourt moins de 5 km pour se rendre au boulot, ce qui représente moins de 25 minutes à vélo. À Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay, cette proportion est évaluée à 45 %. À Saint-Georges, Joliette, Rivière-du-Loup, Saint-Hyacinthe, Dolbeau-Mistassini et Victoriaville, ce taux dépasse 60 %.
  • Les adultes québécois enfourchent leur vélo en toutes saisons. Si la période de mai à septembre reste la plus populaire, avec 3 200 000 cyclistes, 1 100 000 de ceux-ci roulent encore en octobre et novembre. De plus, ce sont près de 180 000 cyclistes qui bravent la froideur de décembre à mars.

Pour de saines habitudes de vie

Encourager la pratique du vélo pour les déplacements de tous les jours constitue pour les collectivités une mesure de santé publique concrète. Favoriser la mobilité active, c’est créer un milieu de vie où de saines habitudes de vie procurent aux citoyens des bienfaits pour la santé physique et mentale.

  • Le vélo est une façon efficace de combattre la sédentarité, une problématique croissante au Québec qui touche plus de 40% des adultes de la province. D’intensité modérée et doux pour les articulations, le vélo est idéal pour le maintien et la remise en forme. De plus, il est facile de l’intégrer au quotidien, le vélo étant une façon agréable et efficace de se déplacer.
  • Enfourcher son vélo sur une base régulière est une excellente façon de prévenir les risques de contracter diverses maladies chroniques (ex. : hypertension, diabète de type 2). La pratique du vélo améliore notamment les conditions musculaire et cardiovasculaire, la pression artérielle ainsi que la coordination. Les risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire sont diminués de 46 %, et ceux d’en mourir de 52 %. Les individus pratiquant régulièrement le vélo sont aussi 45 % moins susceptibles de développer un cancer, et ceux qui en développent sont 40 % moins susceptibles d’en décéder.
  • Les individus se déplaçant à vélo sont bien souvent moins exposés à un air pollué que les autres usagers du réseau routier, tout particulièrement lorsqu’un aménagement séparé est à leur disposition. Amener les gens à prendre leur vélo contribue à leur faire respirer un air de meilleure qualité durant leurs déplacements de tous les jours.
  • Le vélo est un antistress efficace. Pédaler quotidiennement permet de réduire l’anxiété et combattre la dépression, ce qui contribue à une meilleure humeur et renforcement de l’estime de soi.

Pour une meilleure santé financière des ménages

Les bénéfices économiques découlant de la pratique du vélo dans une collectivité sont substantiels.

  • La mobilité active est une excellente façon de sauver de l’argent. Le transport représente environ 18, 4% des dépenses des ménages québécois, ce qui en fait la seconde plus importante derrière le logement. Conséquemment, en amenant davantage d’individus à se tourner vers le vélo pour les déplacements utilitaires, une collectivité encourage une mesure bénéfique pour le portefeuille de ses citoyens!
  • Les coûts de fonctionnement (carburant, entretien et réparation) et de propriété (immatriculation, assurances, dépréciation) d’une automobile s’élèvent en moyenne à 10 000 $ par an. Pour un vélo, ce nombre est réduit à 400 $. Avec le cocktail transport (mélange incluant les transports actif et collectif dans le but de limiter l’usage de l’auto solo), les frais de déplacement se chiffrent à peu près à 3600 $ par an (calculé pour un résident de Montréal). Ainsi, troquer la voiture pour le vélo peut faire économiser de 6400 $ à 9600 $ par année.

 

Note : il est possible calculer plus précisément les coûts annuels rattachés à l’utilisation d’un véhicule sur le site de CAA.

Pour une économie locale dynamique

  • Développer des aménagements en faveur des cyclistes contribue à la vitalité économique des commerces locaux, particulièrement dans les centres-villes. En effet, si les gens se déplaçant de façon active dépensent généralement moins par visite dans un commerce, ils y retournent plus fréquemment. D’ailleurs, les exemples de revitalisation économique par le développement du vélo au sein de collectivité ne manquent pas, tel qu’en témoigne cet article (en anglais) paru dans le quotidien Citylab.
  • Favoriser la mobilité active comme option de déplacement vers les commerces d’une collectivité est bien souvent moins coûteux que le développement de nouveaux espaces commerciaux, la réallocation de locaux, ou encore la révision du design urbain pour en dynamiser l’économie.
  • Le vélo est aussi synonyme d’économies d’espace. Effectivement, en incitant les gens à troquer l’auto-solo pour le vélo, une collectivité diminue ses besoins en espaces de stationnement, car une automobile garée occupe la place de dix vélos. De plus, considérant l’acquisition du terrain, la construction et l’entretien, un espace de stationnement coûte entre 708 $ et 4200 $ par année. Des frais considérables peuvent ainsi être épargnés.
  • Le cyclotourisme génère des dépenses de 700 millions $ par année au Québec. De surcroît, les touristes à vélo ont tendance à dépenser 6 % de plus que la moyenne des autres touristes d’agrément, tous marchés confondus. Développer le vélo, c’est aussi stimuler l’économie touristique d’une région!
  • Le marché du vélo mène à des dépenses de près de 500 millions $ annuellement. Combiné au cyclotourisme, ce sont environ 10 000 emplois qui sont tributaires du vélo. Le développement de la pratique du vélo est donc associé à la création d’emplois dans une industrie du cyclisme florissante au Québec.

Pour des économies collectives

Le secteur des transports coûte cher à nos collectivités. En développant la pratique du vélo, il est possible d’alléger ce fardeau fiscal collectif.

  • Chaque kilomètre parcouru en automobile coûte collectivement environ 20 ¢ ; à vélo, nous économisons près de 22 ¢, comme l’expose l’étude rapportée dans cet article du quotidien Métro. Ainsi, inciter la population à opter pour le vélo est une mesure intelligente et pour les finances des ménages et pour celles de notre société!
  • L’usure de la chaussée est beaucoup plus marquée par le passage d’une auto que par celui d’un vélo. Soulignons que chaque voiture correspond à 9600 vélos à ce chapitre. Alors que les dépenses publiques consacrées à l’entretien du réseau routier du Québec ne cessent de grimper, amener les individus à enfourcher leur vélo pour se déplacer, c’est brillant!

Pour une mobilité plus efficace

Promouvoir le vélo dans une collectivité, c’est valoriser une option de transport accessible et efficace.

  • À l’intérieur d’un rayon de 12 km, le vélo constitue une option de déplacement rapide et efficace. En effet, il faut moins de 25 minutes pour se déplacer si la destination se situe à moins de 6 km, et de 25 à 50 minutes si celle-ci se trouve entre 6 km et 12 km de votre domicile. De plus, avec l’arrivée du vélo à assistance électrique, il est désormais possible de couvrir des distances encore plus importantes en moins de temps!
  • Le vélo est une excellente façon de désengorger le réseau routier et de réduire les embouteillages. Alors que sur le réseau routier la place d’une voiture occupe celle de sept cyclistes, amener les citoyens à prendre le vélo plutôt que l’auto permet d’alléger la circulation sur les routes et donne plus d’espace pour circuler de façon sécuritaire et confortable.
  • Pédaler sur un trajet sécuritaire permet d’éviter la congestion routière et la recherche d’un espace de stationnement pour sa voiture. Cela signifie donc la fin de la perte de temps dans le trafic, mais surtout plus de temps avec ses proches et pour ses activités quotidiennes!

Pour des milieux de vie à échelle humaine

Le vélo contribue à bonifier de façon significative la qualité de vie dans une collectivité et à démocratiser la mobilité de façon durable.

  • Par leur accessibilité et leur efficacité, le vélo et le vélo à assistance électrique sont synonymes de liberté. Développer des aménagements cyclables favorise l’autonomie des jeunes et des personnes âgées en matière de mobilité et brise leur isolement. Faire du vélo une véritable option de transport contribue à développer une collectivité à la mobilité plus équitable.
  • Développer des aménagements cyclables sécuritaires permet un mode de transport efficace et agréable à un plus grand nombre d’individus. En effet, en ajoutant des aménagements cyclables séparés physiquement sur les artères, des groupes de cyclistes sur les rues, les cyclistes moins expérimentés, les enfants et les personnes âgées tendent à se tourner vers le vélo pour leurs déplacements.
  • Des infrastructures cyclables (marquage, bandes cyclables, pistes cyclables, etc.), conçues de façon adéquate intelligente bénéficient non seulement aux cyclistes, mais également à l’ensemble des usagers de la route. Ils avantagent les conducteurs rendant les comportements des cyclistes plus prévisibles. Les voies cyclables créent également une plus grande distance avec les piétons. Ajoutons que la présence de cyclistes a pour effet d’apaiser la circulation, leur présence appelant à une plus grande vigilance des automobilistes. En découlent des quartiers paisibles et sécuritaires pour tous.
  • Le vélo contribue au sentiment d’appartenance à la collectivité et favorise les interactions avec les autres habitants. Le vélo augmente la proximité entre le citoyen et son milieu de vie. En contact direct avec son environnement, le cycliste portera davantage attention à la vie de sa communauté, contribuant ainsi à créer une collectivité à dimension humaine.

Un choix écologique

Le développement du vélo suppose d’importants bénéfices pour l’environnement, impactant positivement la qualité de vie non seulement des populations locales, mais aussi à plus grande échelle.

  • Les transports sont le secteur émettant la plus grande quantité de gaz à effet (GES) de serre au Québec avec près de 43 % des émissions. Faire du vélo une véritable option de transport est donc une mesure concrète dans la lutte aux changements climatiques, ce mode de transport n’émettant aucune émission polluante. Ainsi, le vélo suppose un important potentiel de réduction des émissions de GES en encourageant un transfert modal de l’auto-solo au vélo.
  • Favoriser la mobilité active est une bonne façon de réduire la pollution de l’air ambiant et ainsi de limiter les impacts néfastes sur la santé de la population locale (asthme, maladies respiratoires, certains types de cancer, etc.).
  • Pour réduire les émissions sonores, le vélo est un mode de transport de choix. Amener les citoyens à troquer l’auto pour le vélo contribue à réduire la pollution sonore dans les quartiers. Cela aide à faire des milieux de vie plus paisibles où il fait bon vivre. Abaisser les niveaux de pollution sonore induit une réduction du stress chez les habitants et les perturbations sur la faune locale.
  • Limiter les déplacements effectués en voiture au profit du vélo réduit l’usage de liquides polluants pouvant couler des automobiles pour ensuite se retrouver dans les réseaux d’égouts et contaminer l’eau (liquides de frein, à transmission, antigel, etc.).
  • En s’engageant dans la réduction de son empreinte carbone par la mobilité durable et active, une collectivité accentue le caractère durable et responsable de sa gouvernance. De tels efforts inciteront davantage de citoyens à s’établir sur son territoire.

Un mode de déplacement sécuritaire

Avec la croissance du nombre de cyclistes et d’aménagements cyclables, faire du vélo n’a jamais été aussi sécuritaire. Aujourd’hui, moins d’un cycliste sur 35 000 se blesse gravement ou décède au Québec.

  • Entre 1995 et 2015, malgré l’augmentation du nombre de cyclistes (+20 %) et de voitures (+40 %) sur les routes québécoises, le nombre de blessés graves a chuté de 68 %.
  • Le réseau cyclable québécois s’est accru de 500 % au cours de la période de 1995 à 2015, renforçant du même coup la sécurité des cyclistes partout dans la province.

RÉFÉRENCES

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